Interview de Thomas Dubois, co-fondateur d'Alinoa agence web - Alinoa

On se connait ? Peut-être avez-vous travaillé avec nous, peut-être nous sommes nous déjà croisé (en vrai) ou seulement avons-nous échangé quelques « tweet » ? Ou bien peut-être sommes-nous encore de parfaits inconnus pour vous ?

Il était réellement temps d’y remédier. Je suis persuadé que le cœur d’une entreprise commence avec les personnes qui la composent. Cela est tout aussi vrai pour les personnes qui y travaillent que pour les personnes qui la font vivre.

Dans cette série d’articles, je vous propose quelques interview de ceux qui font Alinoa. A commencer pour les fondateurs d’Alinoa, non par chauvinisme mais simplement car ils sont sous la main ! Je commence donc par interviewer Thomas Dubois. Pour la suite, continuez à nous suivre.

Alinoa-Tom-profil-2016

Ruben : Salut Thomas, Je suis ton associé depuis quelques années, mais certains ici ne te connaissent pas forcément aussi bien que moi. Pourrais-tu te présenter en quelques mots ?

Thomas : Salut Ruben, eh oui quelques années c’est encore peu dire, cela fait même déjà plus de 10 ans que l’on se connait !

En quelques mots, je dirais que je fais maintenant partie du club des trentenaires, que j’ai le bonheur d’être papa et que je suis principalement intégrateur, développeur et gestionnaire de production au sein d’Alinoa.

Niveau jobs, j’ai roulé ma bosse dans plusieurs entreprises avant de travailler 3 ans en agence. Cette expérience m’a donnée envie de me lancer en tant qu’entrepreneur et ainsi nous avons créé Alinoa.

R : Tu es tombé dans le web tout petit, peux-tu nous raconter quand et comment tu as créé ton premier site web ?

T : Ca remonte pas mal, bientôt 20 ans ! La révélation est arrivée au feu-salon Mediaplanet de 1995 organisé à Bruxelles au Heysel, je m’en rappelle encore !

Avec mon père, on nous a présenté « L’internet », il ne nous a pas fallu longtemps pour comprendre l’intérêt de cette immense terrain de jeux et de connaissances. Et en mars 1996, nous avions une connexion 56k chez Uunet à la maison.

J’ai alors pas mal utilisé les serveurs IRC (Undernet,…)  sorte de chat avant l’heure à la même époque qu’ICQ l’ancêtre de MSN Messenger et du chat Facebook actuel ou encore Caramail qui était là depuis peu. Et comme il était d’usage de réaliser un site internet pour présenter le channel (le salon de discussion) que l’on créait, j’ai sauté sur l’occasion de m’y coller. Je réalise alors  mon 1er site sous Microsoft Frontpage 97. Non il n’y a pas d’archive en ligne, enfin j’espère 😉

R : Bien entendu, et même si avoir sa propre entreprise exige une implication de chaque instant, tu as d’autres passions. Quelles sont-elles ?

T : Oui bien sûr la vie d’entrepreneur et de gestionnaire de production occupe une bonne partie de mon emploi du temps et je tente d’équilibrer tout ça au mieux avec ma vie familiale. Quand j’ai du temps libre (oui oui ça arrive), j’affectionne particulièrement la photographie.

L’arrivée du numérique fut une révolution pour moi. Je m’étais déjà essayé à l’argentique avec un père passionné à ce sujet (il développait lui-même ses photos) mais pour le coup ce que je voulais c’est m’occuper de prendre des photos et le numérique m’a donc permis de le faire sans me prendre la tête (sacrilège me diront les puristes de l’argentique, j’assume).

Je suis également un assidu de la course à pied, de marche et de sport en général, c’est important pour moi de souffler et de me défouler après des journées bien chargées et passionnantes. L’environnement verdoyant qui m’entoure aide beaucoup !

R : Peux-tu nous donner une adresse où l’on peut voir quelques une de tes photos ?

T : J’ai une section dédiée sur mon blog personnel Ozmoz dans la partie « photos ». Actuellement en reconstruction, revenez prochainement et vous pourrez admirer mes œuvres (rires).

R : Comment vois-tu le web dans 10 ans ?

T : Disons que l’on voit bien que les prochaines années vont être liées aux objets connectés à internet ainsi qu’à la robotique et l’ingénierie. C’est passionnant car on va pouvoir être aidés et apprendre plein de choses sur nous grâce à tous ces appareils, capteurs,… mais aussi développer de nouvelles interfaces pour nous faciliter la vie et vivre de nouvelles expériences personnelles et sociales. D’un autre côté c’est flippant car j’ai parfois l’impression de voir 1984 ou iRobot se rapprocher lentement mais sûrement.

R : Peux-tu donner un truc qui va vraiment faire gagner du temps / argent aux personnes qui vont lire ceci ?

T : Apprenons à profiter de ce que nous avons et de vivre l’instant présent ! Ca fait démago de dire ça mais c’est l’idée que j’ai envie de faire passer. Depuis que c’est devenu mon leitmotiv, je suis devenu beaucoup moins matérialiste et je profite beaucoup plus et mieux de mon temps (libre ou non).

R : En ce moment, pendant le boulot ou après, qu’écoutes-tu ?

T : Je suis un gros accro aux podcasts (émissions diffusées sur internet que l’on peut télécharger librement et écouter sur son lecteur audio préféré) quelque soit le moment de la journée. Je suis un fan de l’aventure NoWatch qui vient malheureusement de se terminer (mais pas les podcasts qui en faisaient partie comme GeekInc, Appload, Le rendez-vous tech,…) ainsi que de l’autre aventure francophone : Freepod où je vous conseille L’inaudible, une émission sur les sons et la musique, un véritable ovni passionnant à écouter. Pour les anglophones il y a bien sûr le réseau TWIT de Leo Laporte un des pionniers du podcast.

Je suis aussi fan de musique, mais mon temps de parole est épuisé, peut-être pour une prochaine fois !

Commentaires :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *